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Les clubs soudanais d'Al Merreikh et Al Hilal ont surpris le reste du continent en atteignant les demi-finales de la Ligue des champions. Mais pour l'équipe nationale, les belles histoires n'ont été que trop rares pour les supporters. En tant que membre fondateur de la Confédération Africaine de Football, le Soudan a pourtant joué un rôle important sur le continent de la fin des années 50 au début des années 70. Troisième de la première Coupe d'Afrique des Nations en 1957, et finaliste en 1959 et 1963, il a remporté le tournoi à domicile en 1970 avant de revenir en finale en 1972 et 1976. Le Soudan a été l'une des premières nations africaines à prendre part à la campagne de qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA™ dès 1958. Mais il n'a jamais réussi à aller plus loin. C'est avec ce faible bilan qu'il aborde le deuxième tour qualificatif de la CAF pour Russie 2018 contre la Zambie, le 11 novembre prochain. Vétéran de la campagne 2014 à l'issue de laquelle les Faucons de Jediane ont fini derniers d'un groupe où figurait la Zambie, le défenseur Ali Gafar croit en les chances de l'équipe. "Si nous ne sommes pas aussi forts que nous devrions l'être, c'est notamment parce que trop peu d'internationaux évoluent à l'étranger", estime-t-il. "Nous avons un effectif talentueux, mais peu de joueurs ont la possibilité d'aller ailleurs. Même quand c'est le cas, ils ont souvent des problèmes d'adaptation en raison de la langue, du climat ou de la culture."Le joueur d'Al Merreikh estime également que la sélection nationale gagnerait à disputer davantage de rencontres. "Si on faisait plus de matches amicaux, on apprendrait à mieux gérer les parties. Aujourd'hui, on manque parfois d'expérience", regrette-t-il.Des signes positifsLe football soudanais connaît cependant un développement qui pourrait présager d'un rebond. Les hommes de Mohamed Abdallah ont décroché une victoire 1:0 contre la Sierra Leone lors d'un match qualificatif pour la CAN 2017 en juin dernier. Ensuite, même si aucun des deux n'est parvenu à valider son billet pour la finale, la présence deux clubs soudanais dans le dernier carré de la Ligue des champions a redonné de l'espoir aux supporters.Les deux clubs se sont quasiment approprié le championnat et la Coupe du Soudan, ne laissant que très peu de place aux autres équipes. Grâce à l'argent de leurs propriétaires, ils sont parvenus à attirer non seulement des entraîneurs de renom comme Diego Garzitto et Otto Pfister, mais aussi de très bons joueurs. Le Togolais Jean-Paul Abalo, les Tunisiens Haitham Mrabet et Abdelkarim Nafti, le Zambien Elijah Tana et le gardien Essam El-Hadary, qui a remporté la CAN à quatre reprises avec l'Égypte, sont tous passés par le Soudan.D'après Gafar, la domination des deux géants d'Omdurman a des effets à la fois positifs et négatifs. "Grâce à eux, le Soudan est devenu l'une des nations fortes du football africain de clubs. Pour preuve, le pays détient quatre places au sein des deux compétitions africaines de clubs", détaille-t-il. "Mais le niveau du championnat est moyen parce qu'il y a toujours un écart entre les quatre meilleures équipes et les suivantes. Ça montre un manque de professionnalisme sur tous les plans. Seuls quelques clubs ont les ressources financières pour être réellement compétitifs au plus haut niveau."Diego Garzitto, qui a entraîné les deux clubs et dirige actuellement Al Merreikh, a l'impression que la situation s'améliore sur le plan continental. "Il y a une nette progression du football soudanais, qui est surtout visible dans les tournois africains", assure-t-il. "Tout le monde connaît les deux gros clubs, mais il y en a d'autres comme Ahly Shendi ou Al-Khartoum. Cependant, le championnat doit trouver un équilibre, car il fonctionne à double vitesse. Vous avez les clubs puissants, mais il y a aussi beaucoup trop de formations qui aimeraient simplement lutter pour autre chose que leur survie."Quant à l'équipe nationale, elle tentera de tirer tous les avantages de la situation pour elle en luttant pour son avenir dans la course à la qualification pour Russie 2018.FIFA.COM
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