Sans enthousiasme est un récit inté

Sans enthousiasme est un récit intéressant par ce qu’il demande de coopération au lecteur pour inverser le titre et comprendre que les « cartouches d’enthousiasme » de Vincent sont bien plus nombreuses que le titre ne le laisse croire, et qu’elles exploseraient plus librement si, à cette époque, ce qu’il ressentait sans oser se l’avouer avait été moins tabou.

Résumé

Élève de première sans histoire, Vincent est « entré dans une période de lutte contre l’enthousiasme et ses manifestations externes » (p. 12). Cela ne l’empêche pas de se laisser fasciner par son nouveau prof d’allemand, M. Wahl, dont il décide, sans raison particulière, de devenir « le meilleur ami » (p. 21). Il collectionne au fil des jours les détails qu’il peut glaner sur la vie privée du prof, et s’arrange pour se faire raccompagner dans sa voiture, pour prendre un café avec lui, et lui téléphoner sous un prétexte quelconque. Cette chronique se déroule sur fond de relations familiales banalement cruelles, de « l’odeur d’urine » de « Mère-Grand », qui à son décès est évoquée sous l’aspect de « petit tas de peau et d’os friables » (p. 68), aux provocations adolescentes du cousin Thomas. La relation platonique de Vincent est auto-analysée sous forme de symptômes qui ne tromperont pas le lecteur avisé : « une explosion de bonheur qui me brûlait la poitrine, et la peur de sa mort, dès qu’il avait trente secondes de retard » (p. 50). « Tu es amoureux du prof d’allemand » (p. 80), s’avoue Vincent, avant de refouler cette prise de conscience. Il est jaloux d’un autre élève qui bénéficie de paroles compatissantes du prof, etc. La chronique s’arrête, faute de combattants, aux grandes vacances.

Results (English) 1:

Without enthusiasm is a story interesting by what he asked cooperation drive to reverse the title and understand that «enthusiasm cartridges» Vincent are much more numerous that the title only suggests, and they would explode detained more freely if, at that time, what he felt without daring to admit it had been less taboo.SummaryÉlève de première sans histoire, Vincent est « entré dans une période de lutte contre l’enthousiasme et ses manifestations externes » (p. 12). Cela ne l’empêche pas de se laisser fasciner par son nouveau prof d’allemand, M. Wahl, dont il décide, sans raison particulière, de devenir « le meilleur ami » (p. 21). Il collectionne au fil des jours les détails qu’il peut glaner sur la vie privée du prof, et s’arrange pour se faire raccompagner dans sa voiture, pour prendre un café avec lui, et lui téléphoner sous un prétexte quelconque. Cette chronique se déroule sur fond de relations familiales banalement cruelles, de « l’odeur d’urine » de « Mère-Grand », qui à son décès est évoquée sous l’aspect de « petit tas de peau et d’os friables » (p. 68), aux provocations adolescentes du cousin Thomas. La relation platonique de Vincent est auto-analysée sous forme de symptômes qui ne tromperont pas le lecteur avisé : « une explosion de bonheur qui me brûlait la poitrine, et la peur de sa mort, dès qu’il avait trente secondes de retard » (p. 50). « Tu es amoureux du prof d’allemand » (p. 80), s’avoue Vincent, avant de refouler cette prise de conscience. Il est jaloux d’un autre élève qui bénéficie de paroles compatissantes du prof, etc. La chronique s’arrête, faute de combattants, aux grandes vacances.

Results (English) 2:

Without enthusiasm is an interesting account of what he asks for cooperation to reverse the reader understand that the title and the "enthusiasm cartridges" Vincent are much more numerous than the title leaves believe it, and they explode more freely if at that time he felt without daring to admit it had been less taboo. Summary of First Student uneventful, Vincent is "entered a period of struggle against the enthusiasm and its external manifestations" (p . 12). That did not stop to let fascinated by her new German teacher, Mr Wahl, he decides, for no particular reason, to become "the best friend" (p. 21). He collects the days he can glean details about the private life of the teacher, and arranges for someone drive in his car for coffee with him and phone him on some pretext. This column takes place against the backdrop of banal cruel family relationships, "urine odor" of "Grandmother", which at death is mentioned in the aspect of "small pile of skin and brittle bones" (p. 68), Thomas provocations to teenage cousin. The platonic relationship of self-Vincent is analyzed as symptoms that do not deceive the astute reader, "an explosion of happiness that was burning my chest, and fear of his death, when he was thirty seconds late" ( p. 50). "You're in love with the German teacher" (p. 80), admits Vincent before repress this awareness. He is jealous of another student who benefits from compassionate words of the teacher, etc. Chronic stops, lack of combatants, major holidays.