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Attendu que pour débouter la banque Sovac de ses demandes encondamnation solidaire du représentant des créanciers au redressementjudiciaire de la société Marana et commissaire à l'exécution du plan de son 4redressement, et de la société Sodisca, sa locataire, à lui servir les loyerséchus de mai 1993 à novembre 1998, augmentés de leurs intérêts, et lasociété Sodisca à lui verser les loyers postérieurs à échoir jusqu'à apurementde sa créance, l'arrêt attaqué, après avoir énoncé que la validité d'une cessionde créance est subordonnée à l'accord du créancier initial et du cessionnairesur la créance cédée, retient que, dans la clause de l'acte du 31 janvier 1990,intitulée délégation de loyers, le défaut d'une quelconque allusion au bailcommercial conclu antérieurement par le bailleur Sauveterre, auteur de lasociété Marana, présent de surcroît, fait naître un doute sérieux sur la volontéde celle-ci de céder la créance qui en résulte ; que ladite clause est rédigée demanière générale, qu'aucune indication n'y figure quant aux locaux donnés àbail, quant au montant des loyers et surtout quant au montant de la créancecédée, qu'il n'existe aucun terme dans le temps, qu'il n'est même pasmentionné que la cession de créance est faite jusqu'à extinction du crédit ;qu'à la lecture de l'acte notarié, il semble que la société Marana adéfinitivement cédé la créance relative à tout loyer qu'elle pourrait percevoir,que, pour ces raisons, la créance cédée n'est ni déterminée, ni déterminable ;
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